Célèbre par le film de James Bond, le slogan « A diamond is forever » est pourtant le fruit d’une campagne de la société De Beers dans les années 40.
Découvrons quelques parures qui confirment la règle
À propos de la maison De Beers, elle est devenue depuis 2001 une marque de joaillerie à part entière proposant de mettre en scène ses diamants uniques de ses propres mines. C’est le cas avec son magnifique collier « Lotus », orné d’un diamant vert de 18,79 carats. D’une couleur extrêmement rare, le diamant vert évoque les feuilles de lotus si délicates et la structure naturelle du diamant brut apporte une grande poésie à l’ensemble. Comme aime à le rappeler la maison De Beers : « Un diamant brut possède une texture, une forme et une couleur qui lui sont propres et qui le rendent absolument unique ». C’est l’occasion de réinterpréter cette année, un de ses best-sellers : le collier Talisman orné de diamants bruns, cognac et blancs ou pour ces messieurs, s’offrir des boutons de manchettes uniques.
Autre maison incontournable pour ces fabuleux diamants : Harry Winston. Le « roi des diamants » célèbre cette année les 60 ans de sa présence à Paris. Tout d’abord, installé avenue de l’Opéra en 1957, Harry Winston décide de s’établir définitivement au 29, avenue Montaigne juste à côté du prestigieux hôtel Plaza Athénée. Harry Winston sait que son salon est destiné à accueillir les grands de ce monde et il tient à les y recevoir dans une vraie demeure à la française : de grands volumes, un marbre clair, un large escalier avec une rampe courante en fer forgé aux motifs floraux dorés à l’or fin. Au nombre de ces réceptions, figure la « Diamond Party » de 1961. Co-organisée par la Duchesse de Windsor et Elsa Maxwell, leur but est de lever des fonds pour l’Hôpital Américain de Paris, tout en mettant le « 29 Montaigne » et ses nouveautés sur le devant de la scène. Aujourd’hui, les salons parisiens font revivre l’ambiance de la « Diamond Party » en dévoilant des modèles iconiques, des garde-temps haute-joaillerie sophistiqués, mais aussi les modèles Vintage qui lancèrent la carrière de Monsieur Winston, précieux témoins des secrets d’une époque.
Célébrant les 20 ans de sa maison, Alexandre Corrot a créé une collection « Unique by Djula » en hommage aux Etats-Unis où il vient d’inaugurer sa troisième boutique à Beverly Hills (après ses deux boutiques à New-York). « Le souvenir de la romancière Zelda Fitzgerald plane sur cette Collection : une Amérique nourrit de la modernité du Chrysler Building et goutant la liberté d’un Paris de l’entre-deux-guerres. Tout parle ici de mouvement, de ligne de fuite et de géométrie. Des bijoux au porté libre dédramatisé où l’attitude l’emporte sur les partis-pris compassés et statutaires », explique Alexandre Corrot. Par exemple, des boucles d’oreilles « Hypnotic » rivalisent avec les formes Art Déco de son bracelet-manchette « Little Fifth Avenue ». Avec cette collection de 30 pièces Haute Joaillerie, il insuffle une grande modernité dans ces joyaux traditionnellement statutaires et casse ces codes de la joaillerie pour composer une nouvelle collection très personnelle.