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Après le kale, voici la nouvelle plante tendance : l’Ashitaba

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Ces derniers jours, on a vu naître un nouveau must have bien-être : l’Ashitaba, la plante capable d’améliorer notre santé comme la qualité de la peau en passe de surpasser le très prisé chou kale. Comment ?

Qu’est-ce que c’est ?

 

Angelica keiskei, plus connu sous le nom japonais de Ashitaba – littéralement feuille de demain – a été découvert au Japon dans les îles de la longévité et pousse principalement dans la région centrale du Japon. L’utilisation de cette plante, qui appartient à la famille du céleri, remonte à la dynastie des Ming (518-1593). Sa racine, feuille et tige sont utilisées dans la médecine pour guérir de nombreuses maladies. Si elle n’est pas prescrite par les médecins occidentaux, elle semble déjà avoir convaincu le Japon, la Chine, les Philippines, la Thaïlande et les Etats-Unis de ses incroyables pouvoirs de guérison. Quant à nous, on la consomme en tempura, mélangé à des légumes sautés, ou encore dans la soupe Miso.

 

De quoi est-elle faite ?

 

Les tiges de la feuille de demain sont remplies d’une sève jaune comestible qui contient une quantité élevée de vitamine B12 et de chalcones. La sève jaune qu’on appelle également herbe aux verrues (ou Grande Chélidoine), est reconnue pour éliminer les verrues et les cors. (Sexy !) Expérimentée en homéopathie par le médecin Samuel Hahnemann et ses élèves, elle agit sur la circulation sanguine en élargissant les coronaires et en augmentant la tension. Les chalcones ou chalconoïdes possèdent quant à eux, des propriétés antibactérienne, fongicide, antitumorale et anti-inflammatoire. Les chalcones présentes dans la cannelle ont été considérées comme un mimétique de l’insuline, capable d’améliorer la réponse à l’insuline chez les diabétiques.

 

Est-ce vraiment une plante miraculeuse ?

 

À en croire les vertus vantées par certains sites internet, l’Ashitaba pourrait guérir et soigner à peu près tout, même les maladies les plus graves : le cancer (sic), les problèmes de foie, de reins, certaines allergies, la constipation, les maladies cardiaques, l’Alzheimer, le diabète… Ce qui parait un brin exagéré.

 

Si Agathe Audouze de La Minute Papillon, co-fondatrice du Café Pinson ne questionne pas les bienfaits supposés de l’Ashitaba, elle nous suggère en revanche de faire attention : la potion magique n’existe pas. Nul besoin dans ce cas d’aller à l’autre bout du monde pour se procurer une plante. Cette démarche engendre un impact écologique évident et il y a près de chez nous des herbes aux propriétés tout aussi riches et bonnes pour la santé. Elle nous rappelle également les précédentes tendances bien-être à avoir fait du buzz comme le sirop d’agave ou la baie de goji, qui finalement, se sont essoufflées aussitôt.

 

Comment peut-on l’utiliser ?

 

Pour faire du thé : il suffit de sécher l’Ashitaba, une semaine est généralement suffisant pour en faire des capsules. Laissez ensuite la plante infuser pendant trois minutes ou plus. Pour accompagner un repas : dans une soupe par exemple, vous pouvez ajouter des feuilles d’Ashitaba frais à la fin de la cuisson pour qu’elles ne confèrent pas un goût amer à votre plat. On peut également choisir la plante comme garniture avec une bonne viande ou un poisson grillé. Pour nos cosmétiques : nombreux sont les produits de beauté qui contiennent des feuilles d’Ashitaba pour améliorer la qualité de notre peau, en en particulier dans les cosmétiques anti-âge.

 

Par quoi peut-on la remplacer ?

 

Agathe Audouze recommande notamment l’ail des ours au goût subtil d’ail et aux innombrables vertus. L’expert cite aussi le pourpier sauvage, très présent sur tout le bassin méditerranéen, aux vertus antioxydantes. Plus accessible et abordable, le persil peut procurer une bonne source de provitamine A, de vitamine K, de vitamine B9 et de minéraux comme le calcium, le magnésium, le potassium et le fer. D’autres herbes aromatiques disposent de bienfaits indéniables tels que le basilic, la menthe, l’estragon ou encore le thym.

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