Le secteur de la mode est un marché qui génère des milliards d’euros chaque année, mais qui n’est pas sans conséquence sur l’environnement. C’est un secteur où le gaspillage est énorme et sans solution. Cela est dû, aux besoins des consommateurs toujours aussi importants, mais également aux effets de la mode. En effet, les tendances de la mode évoluent rapidement. Il est important à l’heure actuelle, de s’habiller responsable et d’évoluer avec la mode éthique.
Les principes de la mode éthique
La mode éthique Paris est une alternative à la fast fashion qui prône une industrie de la mode. Elle se base sur des principes généraux et prend compte des enjeux sociaux et environnementaux :
- la mode éthique cherche à promouvoir une mode durable qui peut être portée sur le long terme plutôt que de suivre les tendances éphémères de la fast fashion ;
- la mode éthique prend en compte les conditions de travail des travailleurs de l’industrie textile, en prônant des pratiques équitables et un salaire décent pour tous ;
- la mode éthique a pour objectif de minimiser son impact sur l’environnement. Les matières, mais aussi les processus de fabrication obéissent à certaines règles. Les matières premières sont par exemple durables et écologiques, et la fabrication d’un vêtement doit avoir peu d’impact sur l’environnement ;
- la mode éthique encourage également la fabrication locale. En effet plus le producteur est proche moins les émissions de CO2 sont importantes. De plus, elle permet de soutenir l’économie locale ;
- la mode éthique peut également prôner le recyclage et la réutilisation des vêtements pour éviter le gaspillage. Cela peut se faire par l’achat de vêtements de seconde main, ou par la réutilisation de matières pour créer de nouveaux vêtements. Une tendance qui a un nom l’upcycling ou recyclage relatif.
Les chiffres alarmant de l’industrie du textile
Adopter la mode éthique n’est pas qu’une simple tendance, c’est un choix conscient face aux chiffres alarmants du secteur du textile :
- l’industrie du textile est au deuxième rang de l’industrie la plus polluante. Derrière l’industrie pétrolière, elle est responsable d’une grande partie de l’émission de gaz à effet de serre, de la production de déchets et de la pollution des sols et des eaux ;
- elle est une tendance chimique. Les tissus utilisés sont à 62 % des dérivés du pétrole et de substances chimiques nocives pour la santé et l’environnement. Certaines de ces substances peuvent être absorbées par la peau directement ou indirectement ;
- 168 millions d’enfants sont exploités dans les industries textiles, notamment dans les pays principaux fournisseur de vêtements, comme le Bangladesh, la Chine, l’Inde. La mode éthique Paris est une alternative pour casser ce mouvement.
- les conditions de travail dans l’industrie textile sont inhumaines, avec des horaires de travail allant jusqu’à 14 à 16 heures par jour, des salaires bas et des conditions de travail dangereuses ;
- l’industrie du textile engendre une pollution des eaux avec 20 % à cause d’elle. De plus, elle nécessite l’utilisation de grandes quantités d’eau, qui est souvent rejetée sans être correctement traitée ;
- 2 milliards de tonnes de vêtements sont jetés par an. La fast fashion encourage la surconsommation et le gaspillage, conduisant à la production de déchets en quantités massives.
L’évolution de la mode éthique ou mode durable
Une mode reconnue
La mode éthique a été créée dans les années 1990 face aux abus des entreprises sur les droits de l’homme et de l’environnement.
Une conscientisation des entreprises
De nombreuses marques de l’industrie du textile et de petites PME ont adopté cette ligne de conduite pour répondre aux exigences de cette mode. Marlot Paris est un exemple de petite entreprise qui propose des vêtements labellisés oeko-tex.
Une popularisation du concept
Le concept de la mode durable a à l’heure actuelle de grands ambassadeurs pour développer le concept.
Constat amer
Malgré les évolutions et malgré le changement de comportement de certains industriels, rien n’a changé. L’industrie de la mode continue de nuire, les déchets vestimentaires sont en augmentation.